media-noche Justice et paix s'embrassent
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Le mercredi 19 juillet 2023, la caritas-congo, la caritas-Kinshasa et la Commission Diocésaine Justice et Paix de l’Archidiocèse de Kinshasa, en sigle CDJP/KIN, en partenariat avec la caritas-Belgique, en sigle CIBE, avaient procédé au lancement du Programme COHERENCE, au Centre Liziba, à N’djili/Brasserie, au Quartier Mikondo, dans la Commune de la N’sele.
Ce programme s’inscrit dans le cadre des objectifs durables. Globalement, le projet vise l’amélioration de la résilience et le bien-être des communautés rurales de Matadi et péri-urbaines de Kinshasa, plus particulièrement les jeunes, les femmes et les personnes vivant avec handicap.
Il est à noter que ce projet avait commencé, au Plateau de Bateké, dans la commune de Maluku, en 2022, mais le climat d’insécurité, qui est matérialisé par le génocide Teke, a eu comme conséquence sa délocalisation au profit de deux quartiers de la commune de la N’sele, à savoir : Matedi Mando et Dingi-Dingi.
Ce lancement a eu lieu en présence de plusieurs notabilités, religieux, enseignants, maraîchers, etc., cependant le modérateur de la cérémonie ne s’était pas empêché de déplorer la quasi-absence des jeunes et des personnes vulnérables ; néanmoins, ces derniers sont représentatifs parmi les personnes cibles du programme qui s’étend sur 3 années, de 2023 à 2026.
Les participants avaient eu aussi l’occasion d’assister à une projection des images bien sélectionnées. C’est à cette occasion que ces derniers ont appris avec joie qu’on peut cultiver des champignons, en 21 jours, exclusivement à base des déchets des maniocs, sans l’usage de la terre, tout en prenant soin de mettre ces pertes de manioc à l’abri de l’air ambiant .
Cette production se réalise aussi à base des copeaux. N’est-ce pas que la nature est généreuse ! Voilà ce qu’il faudrait retenir de ladite cérémonie. Toutefois, permettez que je puisse me poser quelques questions. La nature est généreuse, mais pourquoi tant de malnutris, en RDC ? Est-ce un problème de leadership non avisé ?
Certes ! Que la grâce soit abondamment accordée aux Agronomes des caritas afin qu’ils découvrent, dans leurs travaux de recherche, un mécanisme susceptible de fabriquer de la chikwangue et du pain à l’instar du champignon. Ainsi, pourrait-on lutter sensiblement contre la faim, en dépit du manque de volonté politique, en la matière.
Produire des champignons, le plus naturellement du monde, sans aucune intervention de la terre, ni de l’air ambiant, me fait dire que nous ne sommes pas loin de « la génération spontanée. » Entre la flore et la faune, il n’y a qu’un pas, dit-on !
MABAYA DIAMBOMBA Médard
