« Un ou deux sièges, pour l’Afrique, au Conseil de Sécurité : Une demande ignoble »

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Le débat autour de l’octroi, à l’Afrique, d’un siège de membre permanent, voire deux au Conseil de Sécurité, de l’Organisation des Nations Unies (ONU), refait surface, ces derniers jours. Cette démarche est légitime. Cependant, les quémandeurs ont-ils eu le temps d’évaluer les activités de l’ONU, sur le terrain ?

Il apparait clairement que le bilan de 79 ans des ONU est négatif. Le peuple Congolais est victime de l’enlisement des casque-bleus dans son pays depuis 20 ans. Logiquement parlant, la bienséance veut qu’on tente d’instaurer la paix pendant une année ou deux ans, voire trois ans. Lorsqu’on ne réussit pas, on plie bagage. Mais, 20 ans d’échec ! Malgré tout, on y reste. Pour faire quoi ? Est-ce pour consolider l’échec ? Non, soyons sérieux ?

La cause de l’échec de l’ONU est congénitale. C’est bien le monopole dont elle jouit depuis toujours. L’exclusivité rend fou. Au monopole, il faut ajouter le siège social fixe. Le risque qu’il suscite est le fait de croire que l’organisation vous appartient puisqu’elle est logée à jamais dans votre pays.

La solution à tous ces maux, c’est chercher à susciter la concurrence en créant une ONU parallèle avec un siège social tournant tous les 5 ans ou 10 ans. La concurrence crée l’émulation. Le siège social tournant augmente le sentiment d’appartenir à telle organisation. Ainsi, pourrait-on parler de l’égalité des jouissances.C’est aussi de la gloutonnerie que de vouloir accaparer même légitimement un bien appartenant à tous !

Que vive la concurrence ! 

Que vive le siège tournant !

MABAYA DIAMBOMBA Médard

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