media-noche Justice et paix s'embrassent
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Le mercredi 15 novembre 2023, à 14 heures, j’arrivai à l’Antenne de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI)/N’djili, au Quartier 2, dans la commune de N’djili, et un policier me reçoit à la porte d’entrée du bâtiment qui abrite ce service.
Ce dernier me dira que l’opération journalière d’octroi des duplicatas de la carte d’électeur était clôturée. Ainsi, fallait-il y revenir un autre jour. Je ne pouvais y rester longtemps. Je suis reparti et arrivé, à la hauteur de la maternité de l’Armée du Salut, pour ceux qui connaissent bien la contrée, j’ai entendu une voix m’appeler et je vois une dame que je connais.
De cette dame, j’ai appris qu’elle attendait qu’on lui apporte son duplicata de la carte d’électeur pour lequel, elle avait dû débourser 15.000 FC. Pourtant, on a affiché au mur un communiqué qui dit que l’octroi du duplicata est gratuit.
Ce montant galop. Dans un passé récent, ces agents véreux réclamaient 5.000 FC, disait-on. Plus on s’approche de la date des élections, plus on augmente les enchères. Pourtant, les élections relèvent d’un domaine sensible qui exige un personnel compétent et intègre. Avec des corrompus, tout peut arriver.
Pourquoi ces agents prennent-ils le risque bête d’être un jour arrêtés et révoqués à la CENI ? Je croyais que la CENI payait bien son personnel, à la taille du budget de chaque cycle électoral, mais apparemment tel n’est pas le cas.
MABAYA DIAMBOMBA Médard
