Le mardi 26 décembre 2023, la Commission Diocésaine Justice et Paix de l’Archidiocèse de Kinshasa, en sigle : « CDJP/KIN, » a, à travers sa Cellule Dynamique Femme et Inclusion, tenue un Point de Presse au Centre Diocésain de Pastorale Lindonge, pour dénoncer le traitement cruel, dégradant et inhumain et, aussi la torture dont ont été victimes deux femmes, à cause, semble-t-il, de l’intolérance socio-politico-électorale.
C’est grâce aux réseaux sociaux que l’opinion tant nationale qu’internationale a été informée de cette énormité. Dans ces vidéos, vous verrez un groupe d’inciviques en train de battre des femmes, jusqu’à laisser l’une d’elles nue et l’autre torse nu, cependant les agresseurs s’évertuaient à déchirer son pantalon, dans l’aire des Centres de vote. Comme il fallait s’y attendre, ces vidéos laissent pantois toute personne éprise de paix et de justice.
Les mamans de la DFI se sont réunies pour fustiger cette pratique qui n’est plus un cas isolé. Que faut-il retenir des interventions des mamans ? Eh bien ! Ces deux aphorismes résument tout, à savoir : « Plus jamais ça ! » « Trop, c’est trop ! »
Pourquoi cherche-t-on à humilier outre mesure la femme, envoulant à tout prix la laisser nue publiquement ? Toujours la femme. C’est ainsi que nous avions appris d’une intervenante, témoin occulaire, que dans la Ville de Kananga, le Ministre Provincial de l’Intérieur était battu copieusement par la population, car cette dernière l’avait soupçonné de corrompre des membres d’un bureau de vote et du dépouillement, le 20 décembre 2023. Battu, mais il n’a pas été laissé nu.
Certes ! Le traitement cruel, dégradant et inhumain et, aussi la torture constituent un crime en RDC. Trop, c’est trop ! La Dynamique Femme et Inclusion a formulé quelques recommandations à certains membres du Gouvernement, à savoir :
1. D’assurer la protection de ces victimes.
2. D’ordonner l’ouverture d’une enquête.
3. D’arrêter les criminels qui du reste opèrent à visage découvert.
4. De veiller au respect des droits humains.
5. De dénoncer tous les cas de violation des droits touchant la femme Congolaise.
6. De veiller à la prise en charge médicale des victimes.
7. De veiller davantage au respect de la dignité de la femme Congolaise.
8. De s’impliquer personnellement afin que justice soit faite aux victimes.
Médianoche.com constate qu’un groupe de jeunes gens violent ostensiblement la loi à telle enseigne que certaines personnes sont maintenant tentées de mener une étude comparative entre le multipartisme intégral et le parti unique, voire Parti-Etat. Il faut savoir ce que l’on voudrait obtenir.
MABAYA DIAMBOMBA MEDARD