L’élection du 20 décembre 2023 était émaillée de beaucoup d’irrégularités, à savoir :
1. Il y a eu glissement de quelques jours, pour utiliser le jargon congolais.
2. La détention de la machine à voter par des tiers.
3. La présence, dans un bureau de vote, de plusieurs témoins, pour le compte d’un candidat à l’élection.
4. Distribution dans un bureau de vote de l’argent aux témoins par un candidat à l’élection.
Comme conséquence :
1.Des personnalités de tout bord ont été attrapées en flagrant délit de fraude électorale, en occurrence, Homme politique, Professeur, Parlementaire, homme d’affaires, voire Repris de justice, pour ainsi dire : la prison n’a pas peur de la prison.
2. Annulation des suffrages de 82 personnes.
3. Annulation des élections dans 2 circonscriptions électorales.
La situation est telle que medianoche.com s’interroge en ces termes :
1.Ne serait-il pas opportun d’attribuer, pour le besoin de la cause, la qualité d’OPJ, à compétence restreinte, aux Présidents de Bureau de vote ? Ainsi, des délinquants qui distribuent de l’argent dans des Bureaux de vote, par exemple, seraient-ils arrêtés, séances tenantes, pour trouble à l’ordre public, thésaurisation, etc. ?
2. Le moment n’est-il pas venu d’oublier le scrutin dit démocratique au profit du choix de nos dirigeants par tirage au sort qui est économiquement et temporellement parlant bénéfique. Avec 100 $US, au plus, vous désignez vos dirigeants, au lieu de dépenser plus d’un million de dollars américains pour une élection, sans prendre en compte le lot de machines à voter distribué à plusieurs voyous ? Une élection est une occasion pour les partis politiques de faire la démonstration de leur habilité en matière de fraude. Leur Bureau d’études s’évertue essentiellement sur cet objectif. Tous les moyens sont bons allègue-t-on !
3. Celui qui avait dit que la démocratie n’est pas faite pour les Africains avait-il tort ? Oui ! Il a tort. Il aurait dû parler des Congolais au lieu des Africains.
4. Ne serait-il pas prudent de demander aux autorités politico-administratives dont les candidatures ont été invalidées de démissionner, car elles se trouvent dans une position de conflit d’intérêt du fait qu’elles n’arrivent pas à calmer leur base qui est, de ce fait, surchauffée ?
MABAYA DIAMBOMBA MEDARD