« Election à caractère démocratique, une invention de l’homme ou du diable ? »

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L’élection dite démocratique a démontré, lors de l’élection cumulée du 20 décembre 2023, le niveau de méchanceté de la population congolaise. Les plus méchants sont, en premier lieu, les dirigeants politiques qui foulent au pied toutes les règles démocratiques.

Viennent en deuxième position les divers candidats aux élections. Nombreux d’entre eux avaient trempé dans la fraude. La machine à voter, une propriété de la CENI, s’est retrouvée entre les mains, non pas de quelques canailles, mais plutôt de centaines des maffieux.

Enfin, les électeurs. Pour ce cas, souffrez pour ce recul. Monsieur Corneille NAANGA n’avait-il pas dénoncé, à l’époque où il était Président de la CENI, un jeune homme qui s’était amusé à obtenir, à lui seul, 43 cartes d’électeur. Il passait d’un bureau de vote à un autre pour cette sale besogne.

Plus les années passent, plus des cas de fraude augmentent. Pourtant, l’Etat congolais dépense beaucoup d’argent pour n’aboutir qu’à un chaos électoral. Monsieur l’Abbé MALU-MALU n’avait-il pas dit, de son vivant, que la CENI était une grosse machine. Elle vient en deuxième position après l’Armée, du point de vue logistique.

Jusqu’à quand continuerons-nous à vivre le théâtre électoral ? Non ! Il faudrait y mettre fin en suivant le modèle des Apôtres. Oui ! En suivant aussi le modèle de la FIFA et de la CAF. Eh oui ! En suivant même le modèle de la Ceni et de la Cour Constitutionnelle qui utilisent entre autres modes de scrutin, le tirage au sort. L’avantage de ce mode de scrutin est le fait qu’il n’entraîne aucune contestation, ni dépense financière, ni perte de temps.

Cinq ans de cycle électoral, c’est-à-dire cinq ans de préparation, pour aboutir à un chaos électoral qu’on cherche à masquer ou à banaliser, donnant ainsi un mauvais exemple pour la jeunesse. Faudrait-il continuer à cette allure ? Non ! Une fois, deux fois, on peut comprendre, mais pas cinq fois, voire plus.

Pour contourner la fraude, la Bible nous donne la solution qui n’est rien d’autre que la désignation par le tirage au sort. (Actes des Apôtres 1,26). Aux fraudeurs, il faut une méthode simple ! Le tirage au sort sera suivi par tout le monde à la Télévision et à la radio. Ainsi, pour imprimer un caractère démocratique à ce concept, on pourrait parler de : « Tirage au sort à regard universel. »

MABAYA DIAMBOMBA MEDARD

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