L’homme inconnu des réseaux sociaux

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L’évolution exponentielle de la technologie ne laisse personne indifférente à notre ère. Les chercheurs ont donné le meilleur d’eux -mêmes pour rendre la vie attrayante, réduire la distance des villes, pays, voire des continents. Les nouvelles technologies nous rapprochent des inconnus, favorisent la vie dans son ensemble. Chaque réseau social offre la possibilité de multiplier des relations et d’en développer des nouvelles ; de rendre l’information accessible à tous, à la minute. Aussi, certaines y trouvent de l’amour, d’autres cultivent des amitiés. Des entrepreneurs font la publicité et la commercialisation de leurs biens. Ces réseaux sociaux permettent également de faire un appel à tous afin de maintenir l’ordre dans certaines circonstances et même d’y trouver un emploi. Dans ces multiples tâches que nous rendent la magie de la technologie par le biais de réseaux sociaux, les hommes habiles s’interrogent sur la transformation de l’humanité du point de vue matériel et mental. Selon les récentes recherches sur l’utilisation des réseaux sociaux, dans un total de 8 milliards d’habitants que compte la planète terre, 5,35 d’entre eux utilisent les réseaux sociaux, soit 62,6% de la population mondiale. Il est remarquable que le milieu que l’homme a réussi à s’entourer, grâce à la technologie, ne lui convient pas. L’homme perd de plus en plus de son humanisme et le bon sens de Descartes ; parce que le milieu qu’il occupe, sans connaissance suffisante de la nature des êtres humains, a eu une influence profonde sur lui. Les effets néfastes de réseaux sociaux sur le milieu de vie viennent de ces derniers ont été inventés sans considération ou étude de l’homme.

En effet, l’homme devrait être la mesure de Tout. Nous constatons qu’il est devenu étranger dans le monde qu’il a lui-même créé. C’est l’ignorance de l’homme qui a donné à la technologie, au travers les réseaux sociaux, le pouvoir de modifier au hasard les formes anciennes de la vie. Ce milieu que l’homme a construit par son intelligence et ses inventions n’est ajusté ni à sa taille ni à sa forme. Comme pour dire qu’il ne convient pas. Nous sommes donc des malheureux. Nous manquons même du respect aux morts. En guise d’illustration, je cite l’affaire qui a opposé le pasteur Marcello avec son collègue, le pasteur Denis Lessi ; je remémore encore la douleur qu’a ressenti la maman d’Alexandra morte au Canada quand certaines personnes racontaient toutes sortes d’histoires sur cette mort tragique. Il y en a d’autres pour ne citer que ceux-là. L’homme africain généreux et compatissant a disparu dans la sphère actuelle. Que devons-nous faire ? Quel remède face ce problème qui touche notre milieu physique et mental ?

Seule, une connaissance beaucoup plus profonde de l’homme peut apporter un remède à ce mal. Grâce à elle, nous verrons par quels mécanismes l’existence moderne affecte notre conscience et notre corps. Nous apprendrons comment nous adapter à ce milieu ; comment nous défendre et envisager des mesures de substitution dans le cas où une révolution deviendrait indispensable. Etre en mesure de distinguer ce qui est permis de ce qui est défendu et, aussi enseigner que l’homme n’est pas libre de modifier, à son gré, son milieu de vie, voire sa personne physique.

Parfait MONSENGO, Analyste culturel

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